Comme tout bon parent, nous avons voulu le mieux pour notre progéniture et avons donc fait tout ce qui était en notre pouvoir pour les écouter. Qui dit écoute, dit aussi, parfois, accéder à leur demande et leur procurer ce qui leur fait tant envie. Oh, c’est qu’au début le porte-feuille demeure dans le sac plusieurs mois avant d’en ressortir, les demandes sont moins pressantes et moins coûteuses, mais on dirait que le prix gonflent avec l’âge de l’enfant et c’est ainsi que nous nous retrouvons au bord de la rue lorsqu’ils atteignent l’âge de raison. (bon j’exagère un peu!)

Depuis un mois que je planifie minutieusement la rentrée scolaire de ma grande fille de 5 ans (grande?!). Je lui ai fait choisir son sac à dos, son étui et son tablier, je me suis chargée des effets ennuyeux comme la colle, les ciseaux et les mouchoirs. Je savais que notre budget en prendrait un sacré coup, mais j’espérais tout de même m’en sortir sans trop de dommage pour autant que la grande demande reste enfouit au fond de sa mémoire.

C’est de sous-estimé l’éléphantesque de la chôôôse que de souhaiter que notre enfant oublie ce qui le fait tant rêver depuis plus d’un an… Une mère a bien le droit d’espérer et souhaiter très fort que ça arrive, non? Alors, cette semaine, j’ai pris mon courage à deux mains, j’ai téléphoné au club de patinage de ma région et j’ai inscris ma Grande Cornue le samedi matin, pas aux aurores heureusement!

Finalement, ce qui allait nous mener à la ruine ne fit pas un si gros trou dans le budget, je m’attendais à bien plus, nous étions sauf pour cette année! Reste que je n’ai pu m’empêcher de faire le calcul pour 4 Cornus et oh, là, là, la facture serra assez salée lorsqu’ils s’y mettront tous. Si nous sommes chanceux, il y aura au moins un intellectuel dans le lot qui nous réclamera qu’un ou deux bouquins par trimestre. Je me réconforte en me disant qu’au moins quelque chose sur moi maigrit à vu d’oeil, à défaut d’être mon derrière, mon porte-feuille lui n’a jamais été aussi proportionnel à lui-même!

Moi qui croyait m’enrichir en faisant des enfants… par chance que je m’imaginais la chose au sens plus large, sinon ils seraient certainement déjà tous au travail à l’heure qu’il est! ;)